Une commune qui soigne ses habitants

Aucun secteur ne s’appuie autant sur le travail humain que le secteur des soins de santé. C’est le secteur qui est allé jusqu’au bout pendant la crise COVID et c’est le secteur qui s’est battu pour regagner un peu de respect de la part de la politique. Jour après jour, des milliers de personnes se donnent à fond pour soigner les patients. L’accessibilité aux soins de santé est un droit fondamental. Un Bruxellois sur quatre évite ou postpose ses rendez-vous chez leur médecin pour raison financière. (https://www.maisonmedicale.org/penurie-de-medecins-et/)Le nombre de maisons médicales est limité. Dans les hôpitaux et dans les services de santé mentale, les listes d’attente sont souvent longues. Celui qui a de l’argent peut se payer une place qui dépasse la liste d’attente, ce qui renforce la médecine à deux vitesses : une médecine rapide et accessible pour ceux qui savent se payer une aide dans le privé, et une médecine lente pour les autres. Nous voulons mieux pour Schaerbeek. Nous stimulons la création de maisons médicales dans chaque quartier et nous exigeons les moyens nécessaires pour l’application et le développement du plan social santé intégré.

Ce que nous voulons

Un. Une maison médicale dans chaque quartier

  • Nous optons pour une maison médicale au forfait par quartier qui offre des soins de première ligne selon une approche multidisciplinaire : des maisons médicales où on peut aller chez son médecin traitant sans argent, comme à Médecine pour le Peuple. Avec une approche multidisciplinaire, car nous voulons des maisons médicales avec plusieurs acteurs de santé différents, permettant de répondre au mieux aux besoins des patients. C’est notre ambition que pour 2029, il y ait une maison médicale par quartier. En 2020, 15% des Bruxellois étaient inscrits en maison médicale. Il est évident que nous en avons besoin de plus. C’est pour cela que nous soutenons la création de nouvelles maisons médicales au forfait par le financement de nouveaux bâtiments et des subsides pour attirer des médecins, infirmières et accueillants vers ce secteur prioritaire. 

Deux. Des hôpitaux accessibles et de bonne qualité, à commencer par les hôpitaux dépendants des communes bruxelloises

  • Nous donnons du temps aux hôpitaux avec un budget garanti pour se concentrer sur les objectifs les plus importants : une population en meilleure santé et des travailleurs satisfaits.
  • Tous les médecins et spécialistes des hôpitaux dépendants de la commune doivent être payés comme des professeurs d’université. C’est-à-dire que les médecins de ces hôpitaux devront être conventionnés pour l’ensemble de leurs heures prestées (et non partiellement comme ça peut être le cas aujourd’hui).
  • Nous limitons les montants importants que les patients devraient fournir pour des consultations ou des examens. Par le système du tiers payant, l’hôpital organise directement le paiement des médecins par les mutuelles.
  • Nous investissons en premier lieu dans l’ensemble du personnel soignant. C’est une question de redistribution des moyens. On applique une augmentation du salaire brut de 10% pour tout le personnel afin d’aller rechercher le personnel qualifié qui a quitté le secteur, ce qui permet aussi aux bas salaires de passer la barre des 14 euros de l’heure.
  • On demande un double salaire pour les heures de weekend et de nuit qui obligent tant de soignants à sacrifier leur vie privée.
  • On veut la reconnaissance comme métier pénible et un droit au repos dès 60 ans, pour mettre fin à la situation actuelle où la majorité du personnel infirmier devra travailler jusqu'à 66 ans minimum.
  • On veut un doublement immédiat des investissements actuels pour engager du personnel supplémentaire.
  • Arrêtons de réduire les durées d’hospitalisation tant qu'il y a un manque de personnel. 

Trois. Des centres de santé mentale en suffisance

  • Nous visons l’annulation des listes d’attente pour des soins de psychothérapie accessibles.
  • Nous investissons dans des centres de santé mentale accessibles par les gens du quartier.
  • Nous avons une approche qui veut harmoniser les soins de santé mentale. On crée la possibilité d'avoir des soignants francophones qui prennent en charge des patients néerlandophones et vice versa, avec un offre de cours de langues qui sont donnés pendant les heures de travail.
  • Nous accordons une attention particulière aux personnes qui ont le plus de difficultés à consulter en psychothérapie, par exemple en impliquant des experts du vécu et des médiateurs interculturels.
  • Nous renforçons la collaboration transversale entre maisons médicales, centres de santé mentale et tout le secteur de la prévention et de la première ligne et nous garantissons les moyens nécessaires pour financer l'élaboration des bassins de soins du Plan Social Santé Intégré pour 2029. Nous rendons cette collaboration structurelle. 

Quatre. Des services de soin proactifs et adaptés aux personnes LGBTQIA+

  • Le service prévention de la commune doit participer activement aux campagnes d’information, de sensibilisation et de dépistage autour des infections touchant plus fortement les personnes LGBT+.
  • La commune soutient la création de centres de dépistage rapide des Infections Sexuellement Transmissibles (via des associations de terrain spécialisées ou des maisons médicales) et informe davantage sur les lieux de dépistage rapide (plannings familiaux, maisons médicales,...).
  • L’information concernant la PrEP (traitement préventif contre le VIH) doit être distribuée aux travailleurs de la santé et au public.
  • La spécificité des séniors LGBT+ doit être prise en compte, au niveau de l’accompagnement médico-social, des soins à domicile, mais aussi des soins maisons de repos.

Cinq. Personne ne sera laissé de côté

  • Toujours dans une logique de renforcement de la première ligne, nous défendons l’intégration à moyen terme de tous les patients dans une même première ligne, quelle que soit leur situation de séjour ou sociale. 
  • Aujourd’hui, chaque CPAS applique sa propre politique d’accès aux soins pour ses bénéficiaires. Il faut une politique uniforme pour tous les CPAS, en partant des meilleures pratiques. Pour garantir un accès effectif à la première ligne de soins, nous exigeons l’usage généralisé de la carte santé par tous les CPAS bruxellois. Via cette carte santé, le patient ne doit plus demander de réquisitoire ou l’autorisation du CPAS pour les prestations et les médicaments et il ne doit plus lui-même avancer les frais de santé (qui sont pris en charge par le CPAS). 
  • Nous estimons que la procédure d’AMU (aide médicale urgente) doit être simplifiée, aussi pour les personnes sans-papiers. Il faut harmoniser les procédures pour les usagers, les travailleurs sociaux et les prestataires de soins, en rendant le logiciel MediPrima rapidement accessible à tous les prestataires de soins et pharmaciens.
  • Nous mettons en place une procédure uniforme permettant un transfert fluide, sans interruption de MediPrima, quand l’ayant-droit change de CPAS.
  • Actuellement, dans certaines communes, seuls les médecins travaillant sur leur territoire peuvent être agréés par le CPAS. C’est illogique. Les patients qui changent de commune doivent pouvoir garder leur médecin traitant. Inspirons-nous de communes comme Schaerbeek, Evere ou Saint-Josse où le domicile du patient détermine si un médecin peut être agréé par le CPAS ou non. 

Vision

Notre pays a construit un excellent secteur des soins de santé financé par les cotisations solidaires à la sécurité sociale. Cette dernière est la victoire d’une lutte importante des travailleurs et des syndicats, garantissant des droits fondamentaux: allocations familiales, remboursement d’une visite chez le médecin, pension, etc. Mais l’accessibilité à nos soins de santé se dégrade et les économies à tous les niveaux de pouvoir entraînent un manque de moyens pour beaucoup d’établissements de soins et une offre décroissante dans plusieurs domaines. En Région bruxelloise, on compte près de deux fois plus de personnes qui n’ont jamais recours aux soins de santé. Les besoins sont grands, les besoins sociaux augmentent et le vieillissement de la population signifie une augmentation de la demande de soins.

Un. Une maison médicale dans chaque quartier

Le modèle des maisons médicales de quartier gagne en popularité. Ce sont des maisons médicales où les patients ne payent pas le médecin traitant. Sous la pression de la première ligne, le ministre Maron a dû agréer de nouvelles maisons médicales à Bruxelles. Malheureusement ses efforts ne répondent pas du tout aux besoins de la population Bruxelloise.

À Bruxelles, beaucoup de quartiers n’ont toujours pas un tel centre. Par quartier nous voulons mettre tous les acteurs autour d’une table pour examiner les besoins et l’offre de soins. Nous voulons réaliser un plan qui couvre le territoire communal avec les maisons médicales et les centres d'aides aux personnes nécessaire pour pouvoir garantir un offre de soins de première ligne de qualité pour tous.

Ces nouvelles maisons médicales s’avèrent également nécessaires pour absorber le manque menaçant de médecins traitants dans la Région. La ministre de la santé ne dispose pas de chiffres actualisés sur le nombre de médecins généralistes installés en Région bruxelloise depuis l'étude de l'Observatoire de la santé et du bien-être de 2018. Depuis 2018, seule une poignée de maisons médicales se sont ajoutées à l’offre. Mais près de 45 % de ces médecins ont plus de 55 ans, donc le renouvellement suit trop lentement.

Les maisons médicales au forfait améliorent aussi la qualité des soins pour plusieurs raisons : la prise en charge globale du patient, la continuité des soins, l’approche multidisciplinaire. Une prise en charge globale du patient est cruciale. Tous ses problèmes de la vie quotidienne ont un impact sur sa santé : ses conditions de travail, la qualité de son logement, la pratique et donc aussi l’accès au sport.... C’est ce qu’on appelle les « déterminants sociaux de la santé ».

La continuité des soins est la condition indispensable pour avoir un suivi médical de qualité, et ne pas multiplier les examens (prises de sang, radiologie...) et les prescriptions inutiles. 

Les patients des maisons médicales au forfait sont encouragés à consulter à la maison médicale où ils sont inscrits. Ils ne sont pas remboursés par la mutuelle s’ils consultent ailleurs. Ce qui favorise un suivi médical continu au sein de la maison médicale.

Dans une maison médicale, les soins préventifs et curatifs sont dispensés dans un même lieu, ce qui améliore la prévention (exemple : taux de dépistage du cancer du col de l’utérus et du sein plus élevé chez les patients suivis en maison médicale). L’approche multidisciplinaire permet une meilleure division des tâches et donc aussi une amélioration de la qualité des soins. 

Cette approche permet également de s’attaquer au problème de surconsommation. Que ce soit au niveau des médicaments ou au niveau des analyses prescrites par le soignant. Concentrer toutes les informations au sein d’un dossier médical global partagé par une équipe multidisciplinaire permet, par exemple, d’éviter la prescription de certains médicaments dont la prise concomitante est contre-productive. 

Pour diminuer les inégalités et augmenter l’accessibilité des soins, la généralisation des maisons médicales au forfait doit devenir une priorité. Nous plaidons dès lors pour prioriser le financement des infrastructures de première ligne.

Deux. Des hôpitaux accessibles et de bonne qualité, à commencer par les hôpitaux dépendants des communes bruxelloises

En octobre 2019, à l'initiative des syndicats, du PTB et grâce à la pression du terrain, 403 millions ont été investis dans le Fonds blouses blanches pour engager plus de personnel et améliorer les conditions de travail du personnel soignant (https://www.belgiqueenbonnesante.be/fr/donnees-phares-dans-les-soins-de-sante/les-professionnels-de-soins-de-sante/financement/le-fonds-blouses-blanches-ou-fbb). Cela permet d’engager en moyenne environ 1 personne par service, mais ces moyens ont  souvent été engloutis par les unités covid, sans amélioration palpable dans les autres unités de soins. Les hôpitaux qui dépendent des communes bruxelloises (comme Bruxelles-Ville, Schaerbeek, Anderlecht, Ixelles ou Forest), devraient être des pionniers de la médecine sociale. Mais ce n’est pas toujours le cas. Si on ne veut pas renvoyer la facture aux patients, il faut un refinancement des hôpitaux publics. Leur financement doit être prioritaire par rapport aux hôpitaux privés qui ont bénéficié de dizaine de millions de subsides régionaux. Nous luttons contre la commercialisation du paysage hospitalier qui favorise la médecine à deux vitesses.

Les hôpitaux rivalisent aujourd'hui pour obtenir plus de financement, engager les médecins les plus réputés et disposer des équipements les plus coûteux. Or, ce ne sont pas les bonnes priorités. On veut réorienter le mode de financement des hôpitaux, en donnant du temps aux hôpitaux avec un budget garanti pour se concentrer sur les objectifs les plus importants : une population en meilleure santé et des travailleurs satisfaits. Évaluons-les là-dessus dans cinq ans. 

Tous les médecins et spécialistes des hôpitaux dépendants de la commune doivent être payés comme des professeurs d’université. C’est-à-dire que les médecins de ces hôpitaux devront être conventionnés pour l’ensemble de leurs heures prestées (et non partiellement comme ça peut être le cas aujourd’hui). Ils devront donc adhérer à la convention médico-mutualiste et s’engager ainsi à respecter les honoraires de référence fixés dans la convention pour toutes leurs consultations. Ainsi, le patient sait à tout moment combien il devra payer pour sa consultation, son examen ou son hospitalisation. Plus de mauvaises surprises qui freinent l’accessibilité aux soins.

Arrêtons aussi de réduire les durées d’hospitalisation tant qu'il y a un manque de personnel. Car chaque séjour raccourci intensifie le travail pour les soignants.

Les patients qui ont dur financièrement finiront dans les problèmes. Agitant les factures impayées, les hôpitaux transforment leur accès en labyrinthe et demandent des acomptes et des garanties. Ainsi, le seuil devient tellement élevé que beaucoup de patients n’arrivent plus à le franchir. 

Trois. Des centres de santé mentale en suffisance

Les centres de santé mentale offriront des consultations de psychothérapie abordables. Ces centres sont donc cruciaux pour abaisser le seuil d’accès au psychologue. 

Il manque une analyse des besoins commune par commune afin de définir l’offre. Nous ne voulons pas laisser durer cette situation, car les besoins augmentent. Un Belge sur trois souffre de détresse psychologique. 

Nous voulons nous atteler à cette hausse spectaculaire et nous améliorons à cette fin l’accès aux psychologues et aux soins mentaux. C’est grave qu’il soit de plus en plus difficile d’obtenir un rendez-vous chez les psychologues des centres de santé mentale. Il y a pourtant suffisamment de psychologues qui voudraient travailler dans un de ces centres. Nous prévoyons donc pour ces centres davantage de moyens pour élargir les soins.

Le projet régional PsyBru propose des séances de psychothérapie à moindre coût et a été salutaire pendant la crise du COVID-19. Mais ce service est déjà saturé et peut rester trop cher pour de nombreux bruxellois (10 euros la séance environ).

Les projets-pilotes entre maisons médicales et centres de santé mentale sont positifs sur plusieurs aspects. Pour des raisons d’accessibilité financière, pour des raisons d’anonymat et pour des raisons de lien de confiance déjà établis avec l’équipe de la maison médicale. 

Quatre. Des services de soin proactifs et adaptés aux personnes LGBT+

Le public LGBTQIA+ et plus spécifiquement les hommes homosexuels sont victimes d’une épidémie mondiale de VIH. Si des traitements existent enfin pour limiter les effets de la maladie, le VIH reste une infection incurable et mortelle. Dans la première décennie de l’épidémie, le mouvement LGBT+ a dû se battre contre la stigmatisation et pour obtenir l’attention des pouvoirs publics et bénéficier de traitement abordable. Il a aussi fallu combattre les multinationales pharmaceutiques et obtenir de l’État de vrais plans de lutte contre le sida. La stratégie actuelle de prévention et de soin atteint ses limites et l’épidémie ne recule plus. Mais de nouveaux outils existent. Comme la PrEP (un traitement préventif) ou encore les tests de dépistage rapides. Ces tests sont encore trop peu répandus et non remboursés. Pourtant ils sont très utiles, car ils permettent de dépister très vite la présence du virus, alors qu’aujourd’hui une grande partie des contaminations est due au fait que la personne porteuse du virus ignore qu’elle en est porteuse. Il faut donc absolument favoriser le dépistage parmi le public. La commune doit s’assurer qu’elle accueille au moins une association, une maison médicale ou un centre de santé qui pratique ce test rapide et qui puisse informer et suivre les personnes qui souhaiteraient entamer un traitement PrEP. En parallèle, la commune doit bien sûr intensifier les campagnes de prévention existantes.

Beaucoup de soins spécifiques aux LGBTQIA+ ne sont pas encore remboursés intégralement par la législation fédérale, notamment pour les personnes transgenres ou intersexes. Nous plaiderons pour que la Sécurité sociale aide les citoyens et citoyennes à financer leurs soins. La société ne peut pas les laisser tomber dans la pauvreté et elle doit tout faire pour les aider. 

La commune doit aussi tenir compte des séniors LGBTQIA+ qui trop souvent sentent qu’ils doivent « retourner dans le placard » lorsqu’ils et elles entrent en maison de repos par exemple.

Cinq. Personne ne sera laissé de côté

Les inégalités se creusent à Bruxelles, face à l’accessibilité aux soins. Plus d’une personne sur trois doit renoncer à certains soins pour des raisons financières. C’est ce qui ressort de l’étude annuelle de Solidaris.

Nous rendons MediPrima (système informatisé regroupant les aides médicales prises en charge par les CPAS) rapidement accessible à tous les prestataires de soins et pharmaciens, comme cela a été prévu dans le contrat d’administration 2021-2023 du SPP IS7, par une obligation pour les développeurs des logiciels médicaux et pharmaceutiques d’intégrer MediPrima comme condition pour la labellisation du logiciel.  Cette obligation pourrait être accompagnée par une aide financière octroyée aux développeurs des logiciels pour l’intégration de MediPrima dans les logiciels. 

MediPrima doit être rendu compatible/interopérable avec d'autres logiciels et outils numériques qui s'inscrivent en particulier dans la vision du BIHR (Belgian Integrated Health Record). Ceci afin de permettre un partage optimal des données et un échange d'informations de manière durable. On veut automatiser l’ouverture complète de MediPrima pour 1 an par les CPAS au moment où l’AMU est accordée à un ayant-droit, à la suite d’une enquête sociale favorable, indépendamment de son état de santé.

Nous mettons en place une procédure uniforme permettant un transfert fluide, sans interruption de MediPrima quand l’ayant-droit change de CPAS.

- Que les prestataires de soins qui n’ont pas encore accès à MediPrima transmettent à la CAAMI leurs factures/notes d’honoraires sous forme papier, en y inscrivant le numéro de la carte médicale, pour un remboursement par la CAAMI. Les hôpitaux transmettent déjà leurs factures à la CAAMI via MediPrima. Tant qu’il reste des situations ou un dispensateur de soins ne peut pas facturer ses prestations via MediPrima il faudra continuer à prévoir la possibilité d’introduire des factures à la CAAMI sous format papier.

Nous clarifions les points de contact/helpdesk en fonction des types de problèmes avec la  facturation. Nous prévoyons un contact dans chaque CPAS pour les problèmes d’encodage des ayants-droits dans le système MediPrima et un contact au niveau de Mycarenet pour les bugs techniques.

Tout le monde a le droit d’accès à des soins de santé de qualité, qu’importe sa nationalité ou l’épaisseur de son portefeuille.