En voilà une belle action ! Le 14 septembre, des citoyens schaerbeekois se sont rassemblés devant la maison communale. Pour demander une politique locale plus accueillante envers les migrants, sans papiers et réfugiés.
Leur prochaine étape : faire officiellement de Schaerbeek, une commune hospitalière avec les migrants. Et se distancer de la politique de harcèlement et d’arrestations systématiques pratiquée à la gare du Nord et au parc Maximilien. Il s’agit du « nettoyage » dont se félicitait Théo Francken le mois dernier. « Nettoyage » opéré avec le concours des autorités communales de Schaerbeek.
Comme cette réaction citoyenne fait chaud au coeur. Face à ceux qui brandissent la peur et le repli sur soi comme unique horizon, ces Schaerbeekois défendent un avenir commun où chacun a sa place et où la solidarité rime aussi avec un accueil digne de ceux qui fuient la guerre et la misère.
Ce sont surtout des Érythréens, des Soudanais et des Syriens qui avaient trouvé refuge gare du Nord. S’ils n’ont pas été arrêtés, ils sont aujourd’hui apeurés et dispersés dans Bruxelles. Cela fait pourtant des semaines que les ONG actives sur le terrain réclament l’ouverture d’un centre d’accueil provisoire. Dans ce centre, toutes les informations et les soins de base pourraient être fournis. Cela permettrait d’éviter que ces personnes ne se retrouvent dans la rue, devenant des proies faciles pour ceux qui veulent profiter de leur misère.
Rendons notre commune hospitalière donc. Loin de la politique du #nettoyer de Francken avec ses rafles policières auxquelles les autorités communales ont apporté leur concours dégoûtant.